La FRANCE au Pluriel- Candidats citoyens

SANTÉ

Un plan de lutte contre les déserts médicaux.

Recruter 50 000 infirmièr·e·s et aides-soignant·e·s dans l’urgence et 50 000 dans les 18 mois à venir

La Sécurité Sociale couvrira toutes les dépenses de Santé

Nous devons appliquer sur tous les territoires, les mêmes règles qu’en Alsace-Moselle, qui ont déjà fait leurs preuves. Un système de sécurité sociale qui comprend un « régime local» complémentaire pour tous, ce qui évite un double traitement par le régime général puis par des «mutuelles». Les remboursements sont ainsi gérés en une fois par les CPAM. La généralisation de ce système devrait permettre d’améliorer les remboursements et de simplifier la vie des assurés.

Et il nous faut libérer l’Agence Européenne du Médicament, otage des laboratoires pharmaceutiques afin de la rendre indépendante

Revoir le fonctionnement des «ordres » (médecins, infirmiers, kinés…) afin qu’ils travaillent mieux entre eux

Revoir les statuts des professionnels de santé (ambulanciers, médecins, infirmiers, aides-soignants, sages-femmes…) afin de prendre contre leurs talents intellectuels et leur donner plus de responsabilités. Nous devons leur faire confiance. Reconnaître les spécialités et les valoriser, en créant de vrais statuts, avec des formations et une rémunération réévaluée, pour une meilleure reconnaissance des postes.

Avoir un hôpital à moins de 20 minutes de route, partout sur le territoire

Pour une bonne prise en charge, ce sont les dix premières minutes qui comptent. Nos pompiers ne doivent pas être la dernière route du carrosse.

Augmenter le nombre de places dans les universités de médecine, répartis équitablement sur le territoire.

Revoir les critères de sélection au concours pour les rendre plus adaptés au métier de soignant. Financer les études pour ceux qui s’engagent pour une durée de 6 ans dans les territoires déficitaires.

Ouvrir 20 000 lits (y compris de réserve) avec le personnel soignant afférent

Depuis 2013, 27 000 lits d’hôpitaux ont été supprimés. Rien n’excuse une telle incurie. Nos territoires ultramarins sont inexistants. La santé est malade. Il nous faut une mise sous perfusion immédiate de l’hôpital avec un vrai plan de financement sous 3 ans afin de sauver des vies.

Créer une unité de gestion des crises liées à la Santé (pandémies…)

Constituée de spécialistes, de travailleurs et d’usagers de la Santé, cette unité aurait pour mission de prévoir une organisation nationale en lien avec les Préfets et les élus locaux.